Deux visages de l’Amérique. Celle de Bernstein danse, swingue, explose de rythmes et de couleurs, que ce soit dans Candide, opérette inspirée du célèbre conte philosophique de Voltaire, ou dans West Side Story, comédie musicale transportant Roméo et Juliette dans les bas-fonds de New York. Celle de Dvořák est plus en demi-teinte. Adulé par les Américains au point de se voir proposer – et d’accepter – la direction du tout nouveau Conservatoire de New York, le compositeur tchèque traduit ses premières impressions musicales du Nouveau Monde. Mais la mélancolie affleure sous le lyrisme car, bien qu’auréolé de gloire, Dvořák était tenaillé par la nostalgie de sa chère Bohême natale.

Au programme

Leonard Bernstein
Candide, ouverture
West Side Story,
Danses symphoniques
Olympic Hymn

Antonín Dvořák
Symphonie n°9, « Du Nouveau Monde »