Chanteur, compositeur et guitariste, Keziah Jones est un artiste de scène habité et généreux, interprète charismatique du « blufunk » qu’il a fait évoluer au fil des ans, mêlant blues, funk et rythmes yoruba.
Lorsqu’il est repéré à vingt ans dans les couloirs du métro parisien, le jeune musicien nigérian a déjà ce magnétisme électrique, ce jeu de guitare percussif et cette dextérité flirtant avec le jeu d’un Jimi Hendrix et le groove d’un Fela Kuti. De quoi susciter très vite l’intérêt des médias internationaux et alimenter le début d’une success story. Né à Lagos, Olufemi Sanyaolu quitte le Nigéria à l’âge de huit ans pour étudier en Angleterre. Alors qu’un avenir académique l’attend, il s’adonne au piano, apprend par lui-même et écrit des chansons désormais signées Keziah Jones. Succès immédiat ! Hors du temps et des tendances, il n’a jamais disparu des radars et c’est sans fausse note mais loin de la course aux streams, des charts et des récompenses qu’il continue de façonner sa carrière. Ainsi, l’auteur du tube Rythm is Love n’a signé que six albums en trente ans et reste fidèle à ses influences : ce globe-trotter navigue d’une ville à l’autre, de Paris, sa ville de cœur, à Londres, sa ville d’adoption, et Lagos, sa ville de « repatriation ». Une vie qu’il résume ainsi : « Pour moi, l’identité est fluide. Parfois, je suis Nigérian, parfois Yoruba, Lagosien, Africain, et d’autres fois je suis juste moi, Femi ou Keziah. » Long live Keziah !
Distribution
chant, guitare Keziah Jones chant, batterie Josh “McNasty” Mckenzie basse Alex “Beanz” Miller
Production Rubikon Entertainment.
Photo © Penelope Caillet
Galerie
Keziah Jones - Rhythm is Love