Théâtre - Scène nationale
On ne choisit pas ses fantômes
Mathias Moritz · Groupe Tongue

Inspirée à la fois d’Ingmar Bergman et d’Hagai Levi pour leurs Scènes de la vie conjugale, cette création de Mathias Moritz fouille dans l’âme humaine et raconte les relations, dans ce qu’elles ont d’intemporel, d’universel et de cruel.

Au printemps 1973, un étrange phénomène frappe les rues de Stockholm : quand vient le soir, la ville se vide presque en entier. Couvre-feu ? Pandémie ? Pas du tout. C’est le succès foudroyant d’une série télévisée qui siphonne ainsi la capitale suédoise de ses passant·es. Scènes de la vie conjugale est l’histoire de la descente aux enfers d’un couple bourgeois, réalisée en six épisodes par Ingmar Bergman. Personne ne veut rater cette analyse au scalpel… Tout le monde s’y reconnaît. Lors du confinement, le cinéaste israélien Hagai Levi tourne sa version de l’œuvre en inversant le genre des protagonistes. Johan devient Mira. Marianne devient Jonathan. Cette fois, c’est la femme qui s’en va. À partir de ces matières, de la cruauté de la vie, de ce que chacun·e vit, Mathias Moritz raconte les flux de conditionnements, de fantômes et de rêves qui composent nos vies de couple. Il réinvente la consistance du cœur…

mercredi
14 mai — 20h00
jeudi
15 mai — 19h00
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Infos pratiques

salle modulable · 1h20 · dès 16 ans 


coproduction La Filature, Scène nationale

Distribution

d’après Scènes de la vie conjugale d’Ingmar Bergman et Hagai Levi mise en scène, adaptation Mathias Moritz avec Débora Cherrière, Lucas Partensky assistanat Antoine Descanvelle scénographie Arnaud Verley son Nicolas Lutz lumière Fanny Perreau administration, production Victor Hocquet, Laure Woelfli. Production Groupe Tongue (Dinoponera/ Howl Factory). Coproduction La Filature, scène nationale de Mulhouse. Soutiens Région Grand Est ; Ville de Strasbourg ; Le Taps, Théâtre actuel et publique de Strasbourg ; Le Manège, Scène nationale de Maubeuge ; Le Maillon ; Scène européenne de Strasbourg ; Schaubuhne Lindenfels Leipzig ; Art-o-pie Meisenthal. photo © Noah Kalina